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NON-LIEU

  1. X désindividualisation


 

Je suis concrètement séparé de toi/ de vous par la scène. Vous êtes les individus parmi le groupe, pendant que moi je m’expose. Je suis par ma position dans l’espace un différent, et à la fois un observé.

Moi, je vois un groupe de personne pas toi. Je vois, ce qui m’observe, ce qui essaie de me comprendre avec sa schizophrénie en m’attribuant des mots/ classe comme une figure de style,  de la personnification ou de la dépersonnification à cet instant. Par moment un visage de ton groupe sort du lot, m’est perçu comme une terreur et à la fois je prends un plaisir à être observé par cet être indivisible. Je/tu/il/elle/vous me transformé par le regard que l’on s’échange. Alors Je me cache car j’ai honte d’être celui que tu prétends être, j’ai honte d’être celui que je ne suis pas, j’ai honte d’être. Je me dévoile car je suis effronté d’être celui que tu prétends être, effronté d’être celui que je ne suis pas et je suis effronté d’être.

Cet état n’est pas toujours présent car je peux me détacher de certaines (dé)réalités qui me traversent. étant un être sans intérêt à l’individualisation, quand je t’oublie, quand je me détache de vous, je me situe dans une dépersonnalisation continue, ce syndrome ne m’est pas perçu comme un combat à faire avec moi même, il est comme la possibilité de vivre dans une forme de perte de sens de moi même, sans chercher à maîtriser la/ les situations. Je suis là, mais pas là à la fois. Je suis dans un non lieu qui n’est plus en relation avec ce qui constitue l’individu c’est-à-dire la psyché, le corps et les autres. Je me situe dans une conscience absente ou l’inconscient lui même n’est plus présent, un non lieu. Même si intégré ce non-lieu, est perçu par le toi/eux/vous comme une forme de folie, déraison ou de possession externe, l'expérience est tout autre, ni liberté, ni provocation juste …

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